Prix d'art dédié à l'émergence des jeunes artistes contemporains

Seizième EDITION

Les membres du jury

Président du Jury du Prix ICART Artistik Rezo 2024
DIRECTEUR DE L'ICART, PRÉSIDENT D'ARTISTIK REZO ET CO-FONDATEUR DE FLUCTUART

Nicolas Laugero-Lasserre

Directeur de l’ICART (l’école du management de la culture et du marché de l’art) et commissaire d’exposition spécialiste de l’art urbain, il a organisé plus de 50 expositions autour du mouvement ces dix dernières années, avec des institutions publiques et privées. Passionné et collectionneur, il inaugure en 2016 ART42, le musée d’art urbain, au cœur de l’école 42 (fondée par Xavier Niel) où il expose sa collection. Aujourd’hui, ce sont les oeuvres de sa collection personnelle qui constituent l’ADN de Fluctuart, premier centre urbain flottant, pour lequel il est associé, fondateur et directeur artistique, depuis Juillet 2019. Loin de toute posture élitiste, il se bat pour l’accessibilité de l’art et la promotion de la culture. Nicolas Laugero Lasserre est aussi le président fondateur d’Artistik Rezo (média, club et galerie).

Quelle est votre vision de l’art contemporain ?

« Trop élitiste en général. L’art est pour tous ».

Directrice Marketing & Commercial du journal des arts & de l'Oeil

Clotilde Bednarek

Après une formation initiale à l’ESSEC Business School, et plus de 20 ans d’expérience en marketing grand-public, Clotilde Bednarek change de cap en 2016 pour conjuguer ses compétences professionnelles et sa passion de toujours pour l’Art. Elle intègre alors le MBA Marché International de l’Art à l’ICART dont elle est major de promotion en 2017. Elle fonde dans la foulée la société Aeclor Conseil. Elle accompagne alors, entre autres, la Maison de ventes Aguttes pendant près de deux ans dans sa stratégie marketing pour la dispersion des collections « Aristophil », et les étudiants du MBA MIA de l’ICART dans la gestion de leur projet de vente aux enchères « Street for Kids » au profit du Musée en Herbe. Fin 2018, elle rejoint le groupe de presse Artclair, l’éditeur du Journal des Arts, de L’Œil, et du site Le Journal des Arts. En charge du marketing, de la distribution des magazines, du pilotage commercial et des partenariats au sein du groupe, elle a à cœur de diffuser l’actualité artistique au plus grand nombre.

directrice générale déléguée du Palais de Tokyo

Marianne Berger-Laleix

Marianne Berger-Laleix a pris la direction du Palais de Tokyo en 2021, succédant à Christopher Miles. Diplômée de Sciences-Po Paris et titulaire d’un DESS de management des entreprises culturelles de l’université Paris 8, Marianne Berger-Laleix a rejoint le ministère de la Culture en 2008 après avoir travaillé au sein d’associations culturelles dédiées à la création contemporaine. D’abord en poste au secrétariat général sur des fonctions de synthèse budgétaire, elle a intégré le service des arts plastiques de la Direction générale de la création artistique en 2010. Au sein de cette direction, Marianne Berger-Laleix a tout d’abord été adjointe au chef du département du soutien à la création dont elle a pris la tête en 2014, avant d’être nommée adjointe au délégué aux arts visuels en 2015. Dans ces fonctions, elle a contribué à la mise en œuvre des politiques publiques de soutien aux arts visuels. Elle a accompagné de nombreuses institutions de l’art contemporain, dont le Palais de Tokyo. Sa prise de fonction est intervenue alors que le Palais de Tokyo se préparait à sa prochaine réouverture.

Artiste

Bianca Bondi

Bianca Bondi, née en 1986 à Johannesburg (Afrique du Sud), vit et travaille à Paris. Sa pratique multidisciplinaire implique l’activation ou l’élévation d’objets banals par l’utilisation de réactions chimiques et se développe souvent en lien avec le site au sein duquel elle intervient. Les matériaux qu’elle travaille sont choisis pour leur potentiel de transformation ou leurs propriétés intrinsèques, soulignent l’interconnectivité des choses du monde, leur fugacité, et révèlent les cycles de la vie et de la mort. Ses œuvres ont notamment été exposées à Lafayette Anticipations (2023), la Fondation Louis Vuitton (2021), Fondation Carmignac (2021), Casino Luxembourg (2020), Pera Museum (2020) et dans le cadre des Biennales de Lyon 2019, Busan 2020 et Thaïlande 2021.

Quelle est votre vision de l’art contemporain ?

« C’est un terrain de jeu rare pour l’imagination où tout et n’importe quoi est possible et encouragé ».

co-directeur de la Galerie Suzanne Tarasieve

Julien Bouharis

Diplômé en histoire de l’art et en management du marché de l’art, Julien Bouharis travaille dans plusieurs galeries parisiennes de renommée internationale, avant de rejoindre l’équipe de Suzanne Tarasieve en 2018. Il fait partie du quatuor qui prend la direction de la galerie, suite au décès de son inoubliable fondatrice en 2022. À travers un mode de fonctionnement coopératif et horizontal, la galerie a à cœur de soutenir les artistes dans le développement de leurs projets et d’initier rencontres et dialogues entre artistes de différentes générations, commissaires d’expositions, institutions et journalistes.

Quelles évolutions imaginez-vous pour le futur de l’art contemporain ?

« Je suis assez optimiste, j’ai hâte de voir comment les artistes vont s’emparer et subvertir les outils et technologies de demain, dont on nous promet déjà qu’ils seront indispensables. Pour moi, les artistes sont là pour déjouer nos attentes et ouvrir des voies alternatives ».

journaliste culturelle, réalisatrice et autrice

Caroline Halazy

Caroline Halazy réalise des documentaires (Baudelaire, Moderne/Anti-moderne, France 5, 2021 ; Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Sade, France 5, 2021 ; L’Homo Invisible, France 5, 2022 ; Cyril Collard, à la vie à l’amour, France 5, 2023) dont le point commun est la manière dont l’art devance et parfois transforme la société. Auparavant, elle a été journaliste aux Inrockuptibles, reporter à l’émission La Grande Librairie (France 5), pour laquelle elle a réalisé de multiples entretiens (Umberto Eco, Bret Easton Ellis, George R.R. Martin…). Elle est aussi la productrice artistique de la série Les Grands Mythes (ARTE), une création originale consacrée à la mythologie grecque, et autrice du podcast Ça a commencé comme ça, une création née d’une collaboration entre Binge et la Bourse du Commerce, qui raconte les trajectoires d’artistes contemporains majeurs, de David Hammons à Mike Kelley (la 3e saison est en cours de diffusion).

Quelle est selon vous l’essence de l’art contemporain aujourd’hui ? (thèmes, combats, formes, visées, engagements…) 

« Difficile de résumer l’art contemporain qui est si multiple aujourd’hui !
Essayons… Il est libre, car l’artiste n’a jamais eu autant de facilité à accéder à une multitude de supports et de techniques. Il est en mutation, car l’intelligence artificielle bouscule la création comme on l’entendait jusqu’ici. Et en même temps, il est très ancré dans notre monde actuel, capable de faire des ponts avec des disciplines éloignées, et incroyablement pertinent sur les grandes questions (féminisme, écologie) qui interrogent les humains aujourd’hui ».

directrice d'institutions culturelles, Femme de Culture 2023

Aideen Halleman

Aideen Halleman est une spécialiste des institutions culturelles et des interactions entre création artistique et publics. Diplômée de l’école HEC en 2005, elle a occupé des postes de direction dans des sites au cœur de la création contemporaine et de la réflexion sur les enjeux de notre époque : Cité de l’architecture et du patrimoine, Fondation Cartier, Gaîté Lyrique. En tant que directrice générale du Hangar Y de 2021 à 2023, elle a œuvré à façonner un projet novateur, axé autour des arts, des sciences et de la nature et à créer un lieu de vie sur un site à l’abandon depuis plus de 40 ans. Sa grande curiosité et son goût pour l’ailleurs la poussent, dans l’ensemble de ses activités, à explorer et promouvoir les sujets et talents de demain.

Quelles évolutions imaginez-vous pour le futur de l’art contemporain ?

Le bouleversement dont tout le monde parle, c’est bien sûr l’Intelligence Artificielle. Une de mes craintes est que celle-ci crée des images sans originalité parce que promptées à partir de stéréotypes. Le rôle de l’artiste sera notamment de bousculer cet univers normé en créant de nouveaux imaginaires ».

directeur, spécialiste de l'art contemporain, vente privée, Sotheby's Paris

Eddie Hautchamp

Directeur des ventes privées chez Sotheby’s Paris, Eddie Hautchamp a étudié l’histoire de l’art, avant d’obtenir sa licence en marché de l’art et gestion culturelle. Il a auparavant été spécialiste en art contemporain dans deux maisons de vente aux enchères françaises et a travaillé avec un marchand d’art allemand, où il était directeur des ventes pour la France et l’Allemagne. En 2016, il s’est orienté vers les ventes d’art contemporain en ligne et a fondé sa propre société à Londres et à Paris un an plus tard, avant de rejoindre Sotheby’s en 2019. Il a notamment été à l’origine de la vente de l’exposition L’Arc de Triomphe de Christo et Jean-Claude à Paris en 2021, qui a totalisé environ 16 millions d’euros et atteint les prix les plus élevés en privé pour l’artiste.

commissaire générale de Moderne Art Fair

Isabelle Keit Parinaud

Organisatrice de foire d’art moderne et contemporain, collectionneuse, passionnée par l’art et le design, Isabelle Keit Parinaud, dirige la foire d’art moderne et contemporain Art Elysées depuis 2006. Avec la volonté de mettre en regard l’art moderne, l’art contemporain et le design, elle enrichit la Foire 2010 d’un pavillon et crée Design Élysées, un salon écrin, exclusivement dédié au design du XXe siècle, puis à la jeune scène du design contemporain. Depuis 2021, accompagnée de sa sœur, Adeline Keit, et de son époux, Blaise Parinaud, elle cofonde la foire Moderne Art Fair. Son dévouement à promouvoir l’art et à créer des ponts entre le public et l’art a fait de la foire un événement incontournable dans le monde des foires françaises et internationales. En dehors de son travail, Isabelle s’investit également dans des initiatives visant à démocratiser l’art contemporain et à soutenir la nouvelle génération d’artistes talentueux.

Quels conseils donneriez-vous à la scène émergente ?

« Je conseillerais de savoir maîtriser la technique, essentielle pour être libre de créer. De rester authentique, de prendre des risques et d’explorer sans crainte. Il est également crucial de développer un réseau solide, pour apprendre et dialoguer ».

directeur de Poush, directeur artistique pour Manifesto, commissaire d'exposition

Yvannoé Kruger

Commissaire d’exposition formé à l’University of the Arts London à LCC et Central Saint Martins, Yvannoé Kruger aime à trouver des passerelles entre les différents champs de l’art, en passant par les sciences, la gastronomie et l’artisanat. Après avoir fait ses premières armes dans la réalisation de fiction et de documentaires, il s’engage aux côtés des artistes et rejoint l’équipe de programmation artistique de Jean de Loisy au Palais de Tokyo de 2011 à 2015, où il organise nombre de performances, festivals, concerts et installations. Il intervient en tant que commissaire d’exposition pour plus d’une trentaine d’expositions (Poush, Monnaie de Paris, 19M, Nuit Blanche, Art Paris, Pavillon Vendôme, Art Genève). Yvannoé Kruger est régulièrement invité à participer à des conférences ou des jurys (Beaux-Art de Paris, La Sorbonne, ministère de la Culture, Penninghen, Sciences Po, SGP etc…).

conservatrice spécialisée art moderne & contemporain, Centre Pompidou

Angela Lampe

Angela Lampe est docteure en histoire de l’art et, depuis juin 2005, conservatrice des collections modernes au Musée national d’art moderne. Elle a été commissaire de nombreuses expositions au Centre Pompidou et à l’étranger, dont le Prix Marcel Duchamp 2023, Alice Neel, Un regard engagé, Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander (avec Florian Ebner), Bernard Frize – Sans repentir, Chagall, Lissitzky, Malévitch : l’avant-garde russe à Vitebsk 1918-1922, Paul Klee, L’ironie à l’œuvre , Vues d’en haut ou encore Edvard Munch, l’œil moderne (avec Clément Chéroux). Elle est aussi auteure de trois monographies d’artistes (Kandinsky, Chagall, Rouault) et de nombreux essais ou catalogues.

directrice des projets et expositions HM Conseils, curatrice et advisor

Elise Roche

Curatrice et consultante en art contemporain basée à Paris, Elise Roche occupe la fonction de directrice des projets et des expositions au sein de l’équipe d’Hervé Mikaeloff depuis 2019. Elle conseille les Maisons du groupe LVMH pour des collaborations artistiques, tout en contribuant à la création d’expositions telles que L’Écume des Songes pour Art Paris, Miss Dior au Château de la Colle Noire, et a participé au festival artistique « Noor » à Riyad. En parallèle d’HM Conseils, Elise Roche développe une carrière indépendante en tant que curatrice, se démarquant notamment par une exposition de groupe chez Ketabi-Bourdet. Elle poursuit ce dialogue artistique à travers l’écriture, en collaborant avec divers magazines, galeries d’art et artistes.

Quelle est selon vous l’essence de l’art contemporain aujourd’hui ? (thèmes, combats, formes, visées, engagements…)

« L’art contemporain reflète les préoccupations actuelles sur le genre, les racines, la remise en cause écologique et la quête de sens. Il agit comme miroir à double face, tourné à la fois vers l’extérieur pour capturer les changements de l’époque et vers l’intérieur pour explorer l’immuable, la beauté et le vide ».

Artiste lauréat du Prix ICART Artistik Rezo 2023

Moïse Togo

Passionné par le dessin depuis son plus jeune âge, Moïse Togo a commencé ses études universitaires en 2009-2010 à la Faculté des sciences juridiques et politiques. Ses ambitions artistiques l’amènent ensuite au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako, au Mali. Il poursuit ses études d’art à Bamako où il s’intéresse à la vidéo, la photographie et à l’infographie, jusqu’à l’obtention d’un master II en multimédia. En 2017, il obtient une bourse du gouvernement français à travers le Prix Bakary Diallo qui lui permet de suivre le cursus du Fresnoy. Cet enseignement lui a permis de réaliser deux œuvres dont Gwacoulou et $75,000 laquelle remporte le Prix de l’œuvre expérimentale de la SCAM 2021 et le Prix ICART Artistik Rezo 2023.  

Qu’est ce qui a changé pour vous depuis l’obtention du Prix ICART Artistik Rezo ?

« Cette distinction m’a permis d’explorer davantage des opportunités qui s’offrent aux jeunes artistes et de réfléchir davantage afin d’intégrer d’autres médiums à ma pratique artistique tel que la photographie et la vidéo installation interactive. Je travaille sur plusieurs projets avec des thématiques différentes mais toujours en lien avec ma démarche artistique ».

commissaire d’exposition et critique d'art indépendante, cofondatrice et rédactrice en chef de la revue Point contemporain

Valérie Toubas

Commissaire d’exposition et critique d’art indépendante, Valérie Toubas accompagne depuis 2012 les artistes dans la présentation de leur démarche auprès du public par la publication de contenus rédactionnels, par la constitution de dossiers de candidatures et par l’organisation d’expositions. Après avoir réalisé de nombreux articles pour le mensuel Graffiti Art Magazine, elle fonde en 2014 la revue Point contemporain avec Daniel Guionnet.

 

Les dates

Exposition du 3 au 5 mars 2023 
Remise du prix du Jury :

vendredi 3 mars à 19h30

Le lieu

Fluctuart,

2 port du Gros Caillou,

75007 Paris

 

 

Un événement organisé par des étudiants de l’ICART
L’école du management de la culture et du marché de l’art | 61, rue Pierre Charron 75008 Paris | 01 53 76 88 00 | icart.fr
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