Née à Taipei en 2000, Hsin Yen Wang obtient son diplôme à l’Université nationale des arts de Taipei en 2023, puis son DNA à l’EBABX en 2024. Spécialisée en 3D et vidéo, elle explore les liens entre politique, culture et consumérisme à travers l’image. Pour elle, l’image dépasse l’écran numérique et interroge notre perception sensorielle et culturelle. En manipulant les technologies virtuelles, elle invite à repenser les normes visuelles et historiques.
Née en 2001 à Arles, Claire Chapuis commence son parcours à Bourges où elle obtient son DNA en 2023. Elle clôture son parcours académique cette année avec un Master Dessin à l’ARBA-ESA à Bruxelles. Ses œuvres explorent les notions de création, d’imaginaire collectif et de transition, tout en suggérant des espaces de refuge et de protection. Inspirée par la littérature et les mythes fondateurs, ces récits sont vecteurs dans une réflexion sur des maux universels tels que le doute, la solitude et l’angoisse.
Née en 1996 en Chine, Shuyin Hou grandit à Pékin avant d’étudier et de voyager à travers le monde. Après une licence en communication et une formation en peinture aux États-Unis, elle s’installe en France en 2020. Diplômée de l’Esam Caen/Cherbourg et de l’Académie royale des arts de La Haye, elle obtient son DNSEP en 2024.Shuyin Hou explore le déracinement, la tangibilité et l’interdépendance à travers des œuvres picturales, performatives et tactiles. Inspirée par son parcours itinérant, elle questionne la relation entre le corps, la psychologie et l’espace. Ses créations s’appuient sur des expériences sensorielles et des récits d’émigration.
Née en 1999 à Rio de Janeiro, Miriam Angeli Padilha suit des cours de peintre à l’École des arts du Parque Lage et obtient son diplôme en histoire de l’art aux Beaux-Arts de Rio de Janeiro, avant de poursuivre un DNA puis un DNSEP aux Beaux-Arts de Marseille. Son œuvre oscille entre un univers fantasmé et celui du quotidien. Miriam Angeli Padilha nous invite à plonger dans une narration intime qui se construit autant par une symbolique personnelle que par ses références cinématographiques, musicales et littéraires.
Né en 1990, Tristan Jon est diplômé en histoire de l’art de l’Université Libre de Bruxelles et d’un master en peinture des Beaux-Arts de Mons, obtenu en 2022, sous la direction des plasticiens Didier Mahieu et Benedicte Henderick. À travers une peinture où les bleus prédominent, il explore la mémoire, la psychologie et la complexité des relations interpersonnelles, mêlant réalité et imaginaire pour rendre palpable l’ambiguïté du sujet et questionner la profondeur de nos interactions.
Née en 1994 en Chine, Yuzi Wu obtient une licence à l’Académie des Beaux-Arts de Xi’an en 2017 avant de poursuivre ses études en France à l’école des Beaux-Arts de Nantes, dont elle est diplômée en 2024. Ce changement d’environnement nourrit sa réflexion sur l’identité et la perception du paysage. À travers la peinture, Yuzi Wu explore ainsi les nuances entre paysage réel et artificiel en capturant l’entrelacement, la lutte et l’interdépendance des plantes urbaines.
Né en 1994, Ismaël Bazri a étudié l’histoire à l’Université de Grenoble avant d’intégrer la section Art et Image de l’École Kourtrajmé. À travers la photographie, il interroge les liens entre culture populaire et héritage familial, mêlant références médiatiques, symboles religieux et récits intimes. Son travail questionne la représentation des identités et la mémoire collective en combinant les époques, les médiums et les codes visuels.
Née en France, Lucie Hodiesne Darras aétudié la photographie et la vidéo à l’école des Gobelins après une licence d’anglais et d’espagnol à l’université de Caen. Son approche humaniste et engagée l’amène à explorer des récits invisibles à travers l’image. Convaincue du pouvoir narratif de la photographie, elle cherche à capturer la beauté et les émotions de chaque sujet, tout en questionnant notre perception du monde et les individus qui le composent.
Né·e en 1994, Elijah Ndoumbe est diplomé·e de Stanford en étudesafricaines et féministes, avant de développer une pratique artistique mêlant photographie, film et arts plastiques. À travers une approche sensible et engagée, iel interroge les notions d’identité, de communauté et de justice sociale. Son travail questionne les récits marginalisés et les représentations en combinant techniques traditionnelles et expérimentations visuelles.
Née en 1999, Maïssane Alibrahimi est une artiste franco-marocaine diplômée d’un DNSEP de la Villa Arson (Nice) et d’un MBA International en Art & Cultural Management à l’IESA & PSB (Paris). Elle vit et travaille entre Paris et Rabat. Son travail explore la féminité, le pouvoir et la réappropriation à travers des matériaux symboliques qu’elle détourne et transforme pour interroger les normes patriarcales et révéler la violence dissimulée sous les apparats de la tradition.
Sucre, sucre artisanal, pâte à sucre, rose en pastillage, rose en papier mûrier, pétale de rose en soie, perle, dentelle, ruban, diamant, sfifa, skalli, te3sab de caftan, sirop à la rose, dimensions variables
Née en 1995, Clémentine Blaison VanDenHende est diplômée en 2016 de l’EDNA puis de la Villa Arson en 2023. Elle vit et travaille entre Bruxelles et la France. Après un début en design industriel à Berlin, elle développe une pratique plastique autodidacte, nourrie par l’environnement post-industriel et les ruines contemporaines. Inspirée par les paysages azuréens, elle questionne la résilience, les échappatoires politiques et les in/cohérences entre poétique et politique à travers la performance, la sculpture low-tech, le numérique et le dessin.
Née en 1995, Camille Bleu-Valentin est une artiste plasticienne pluridisciplinaire, diplômée des Beaux-Arts d’Annecy, qui développe une réflexion sur les territoires marqués par l’histoire coloniale et post-coloniale. Descendante de Marie Valentin, esclave affranchie martiniquaise, et de Pierre Bleu, soldat français pendant la guerre d’Algérie, elle explore son héritage français complexe, les mémoires collectives et les tensions sociopolitiques à travers des installations, performances et sculptures engagées.
Kwama Frigaux est née en 1993 dans les Côtes d’Armor et travaille en région parisienne. Après avoir étudié la philosophie et l’histoire de l’art à l’École normale supérieure, elle intègre l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy pour obtenir un diplôme national d’art en 2024. Sa pratique s’organise autour de la collecte de rebuts qui peuplent notre vie intime et collective – verre securit, contenants jetables en plastique, aluminium alimentaire, plaquettes de médicaments vides – pour en faire des objets sensibles qui nous interrogent.
Née en 1995, Rachel Marsil, diplômée des Arts Décoratifs en design textile, est basée à Paris. Son travail explore l’auto-représentation et la poésie du quotidien, où se croisent mémoire intime et rituels familiers. Elle interroge la relation à l’autre à travers des figures archétypales, des motifs récurrents et des objets du quotidien, créant un espace où présence et absence dialoguent.
Né·e en 1996, Lou Motin est diplômé·e d’un DMA décor architectural et d’un CAP Taille de pierre. Spécialisé·e dans les sculptures et installations, iel se définit comme glaneureuse urbain•e et récupère des débris de productions industrielles pour les transformer et susciter une réflexion politique et écologique. Iel invite le public à se glisser dans la peau d’archéologues, biologistes ou botanistes qui découvriraient les restes de notre civilisation, pour interroger notre impact sur l’environnement et les dérives du Capitalocène.